Le pasteur Partie 1 – Repos pour les brebis
Cet article est le troisième dans le série sur les cinq dons du ministère. La fois passée, nous avons vu le don du docteur et son importance pour l’église. Le prochain don à considérer, c’est le don du pasteur, ce qui est le titre le mieux connu aujourd’hui. On a la tendance d’appeler toute personne qui est dans le ministère « pasteur ». Mais le don du pasteur est très spécifique car ce don nous révèle le cœur de Dieu pour son peuple.
Le mot grec traduit pour « pasteurs » en Éphésiens 4 :11, est « ποιμήν ». La plupart du temps dans le Nouveau Testament, c’est traduit « berger ». L’exemple le plus notable se trouve en Jean 10 :11, où Jésus a dit de lui-même : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Le rôle d’un pasteur est pareil de celui d’un berger. Essentiellement, un berger s’occupe de ses brebis, assurant qu’elles ont la nourriture et la protection nécessaire pour demeurer dans la paix. Il aide les brebis en ce qu’elles ne peuvent pas faire pour elles-mêmes. Le berger aime ses brebis, alors il est prêt à donner sa vie pour les protéger du mal.
Jésus est donc le souverain pasteur et berger de nos âmes. En fin de compte, c’est Lui qui prend soin de chaque personne qui Lui appartient. Il y a des besoins dont Lui seul, en tant que Dieu, peut combler. Mais il a établi des sous-bergers qui ont un certain rôle dans la vie des enfants de Dieu. Lisons 1 Pierre 5 :1-4 : « Voici les exhortations que j’adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire. »
Pierre s’adresse à des anciens, mais il utilise le langage de bergerie. Il dit de paître le troupeau de Dieu, sachant que le souverain pasteur paraîtra. Ainsi, il est en train de communiquer que les anciens ici se réfèrent à ceux qui ont la responsabilité d’une église, c’est-à-dire, une communauté de chrétiens. Il décrit le rôle d’un pasteur.
Des pasteurs doivent paître le troupeau, non par contrainte, mais volontairement. Ils doivent avoir un amour comme le souverain Sacrificateur, Jésus, qui s’est donné pour Ses brebis avec joie. Paître le troupeau veut dire pourvoir de la nourriture spirituelle, en donnant des messages applicables basés sur la Parole de Dieu. Ainsi, les brebis seront en bonne santé.
Nourrir le troupeau de Dieu est un privilège sans pareil ! Car ceux qui cherchent une relation avec Jésus Christ auront faim et soif, et Dieu les dirigera vers Ses sous-bergers afin de les satisfaire. En Cantique de Cantiques, nous voyons la requête de la Sulamite (qui représente l’Eglise) « Dis-moi, ô toi que mon cœur aime, Où tu fais paître tes brebis, Où tu les fais reposer à midi ; Car pourquoi serais-je comme une égarée près des troupeaux de tes compagnons ? » (Cant. 1 :7). Ici nous voyons son désir pour son bien-aimé, Jésus-Christ. Elle désire les pâturages auprès des Siens. Où est-ce que son bien-aimé la dirige ?
« Si tu ne le sais pas, ô la plus belle des femmes, sors sur les traces des brebis, et fais paître tes chevreaux près des demeures des bergers » (Cant. 1 :8). Il l’envoie auprès des demeures des bergers. Car il est le chef des bergers, alors elle est en sécurité quand elle reste auprès d’eux. Alors, le pasteur travaille avec le souverainBerger afin de combler le besoin de Ses bien-aimés.
En plus de la parole prêchée, le pasteur est aussi là pour prendre soin des brebis de façon individuelle. Il peut panser des plais émotionnels par le conseil et assurer la santé spirituelle des brebis par la prière. Le travail du berger est de garder les brebis en forme – âme, esprit et corps. Nous voyons l’importance des prières des pasteurs pour les brebis en Jacques 5 :14 : « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. » Le mot « anciens » ici est le même mot que Pierre a utilisé pour « pasteur ». En cas de maladie et d’autres besoins, le pasteur s’engage pour prier pour l’individu, non par contrainte, mais par amour. Son action de « prendre soin » du croyant communique l’amour éternel du Berger Souverain qui désire combler les besoins de Ses bien-aimés.
Comme ce sujet est assez profond, on va s’arrêter là. La prochaine fois, on va continuer à voir le ministère du pasteur et des dangers auxquels il doit faire attention. En attendant, vous pouvez acquérir un livre ici pour étudier plus sur le cœur du pasteur. Que Dieu vous bénisse, cher lecteur.