Vision spirituelle

La vision spirituelle

des Ministères Internationaux de Sion

 

En qualité de fondateur des Ministères Internationaux de Sion, je voudrais vous faire un bref résumé de la vision spirituelle de notre mission évangélique. Nous nous attelons à communiquer cette vision à nos étudiants à travers nos cours.

 

Premièrement, nous avons besoin de comprendre que le Seigneur désire d’avance mettre une vision dans la vie de tout son peuple. Habakuk 2 :2 dit : « Écris la vision, grave-la sur les tablettes afin qu’on la lise couramment » (selon la Version Ostervald-1996). Nous avons tous besoin d’une vision claire et transmise par Dieu dans l’optique de pouvoir atteindre le but de Dieu pour nos vies.

 

Cette expérience nous permettra de voir au-delà de notre expérience spirituelle actuelle. Cela nous soutiendra et donnera un sens à notre vie. Proverbes 29 :18 nous avertit en ces mots : « Quand il n’y a point de vision [ou une vision progressive], le peuple est sans frein » (selon la Version Darby). Par manque de vision constituante, les gens errent dans la vie sans objectifs. C’est en raison de cela qu’avoir une vision spirituelle est très importante.

 

Nous vivons dans les derniers temps et à chaque fois que l’expression « les derniers temps » est mentionnée dans les Saintes Écritures, le mot « Sion » l’est aussi. En réalité, toutes les promesses de Dieu comprises dans les Saintes Écritures s’accompliront dans les derniers temps sur l’Église qui réside à « Sion spirituellement parlant ». Sion est le but ultime de l’Église de Jésus-Christ, comme le dit Paul dans Hébreux 12 :22 : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion… » Sur le plan géographique, le Mont Sion est localisé dans la partie australe de Jérusalem. Dans l’ancien temps, on l’appelait la cité de David, et en outre, elle était habitée par des Jébusiens. À présent, voyons la portée spirituelle de ce Mont.

 

Le périple de l’Égypte à Sion

 

Pour appréhender le sens du périple spirituel que nous en tant que croyants, avons entrepris, il est impératif que nous étudions le périple des enfants d’Israël de l’Égypte à la terre promise et, éventuellement, à leur destination finale, le mont Sion. Ce périple historique entamé il y a des milliers d’années de cela, est un périple spirituel type des croyants de la terre à destination des cieux ; des nouveau-nés en Christ inexpérimentés vers des pères et des mères matures dans la foi. Cela sert, comme le plan d’une route, à nous montrer d’où nous venons, où nous sommes présentement et où nous allons.

 

Après être sorti de l’Égypte et après avoir traversé la mer Rouge, l’on montra à Israël le plus tôt possible sa destination finale dans Exode 15 :17 : «  Tu les amèneras et tu les établiras sur la montagne de ton héritage, au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel! Au sanctuaire, Seigneur ! Que tes mains ont fondé. »  Psaume 79 :54, 68 nous confirme que cette montagne était le mont Sion. Sion était leur cible finale dès le début de leur périple.

 

L’apôtre Paul parle du périple d’Israël dans 1 Corinthiens 10 :11 : « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. » Paul affirme clairement que le périple des enfants d’Israël de l’Égypte à Sion a été fait cas dans les Saintes Écritures pour servir comme une illustration ou un modèle pour les croyants.

 

La première des choses, les Israélites furent délivrés de l’esclavage de l’Égypte à travers une série de dix (10) plaies que Dieu a utilisé pour punir les Égyptiens.  Au moment où ils se préparaient à quitter l’Égypte (un symbole qui représente le monde), les Israélites ont célébré la Pâque qui parle de Christ, l’Agneau de Dieu qui est mort pour les péchés du monde (1 Corinthiens 5 :7).

 

Après avoir quitté l’Égypte, ils traversèrent la mer Rouge qui les séparait des égyptiens.  La mer Rouge représente le baptême d’eau (1 Corinthiens 10 :1-2).  Le baptême d’eau est un acte d’obéissance (Matthieu 3 :15), et permet de rompre beaucoup de liens avec le monde.

 

Le mont Sinaï

 

Les Israélites sont parvenus au mont Sinaï au troisième mois de leur périple (Exode 19 :1). Dans le calendrier religieux d’Israël, la fête du troisième mois est la fête de la Pentecôte. A partir de là, nous comprenons que le mont Sinaï représente la fête de la Pentecôte et, partant de là l’expérience du baptême du Saint-Esprit. Cela devient clair d’autant plus que l’Église Primitive a reçu le baptême de l’Esprit et a commencé à parler en d’autres langues le jour même de la Pentecôte dans Actes 2.

 

L’expérience pentecôtiste représentée par le mont Sinaï est merveilleuse. Toute fois, Paul nous dit dans Hébreux 12 :18-22 que, nous ne sommes pas appelés pour le mont Sinaï mais plutôt pour le mont Sion. Nous devons alors nous rendre compte que la destination finale de notre vie spirituelle n’est pas l’expérience de la Pentecôte. Le baptême du Saint-Esprit nous a été donné pour nous aider tout au long de notre périple à travers le désert et sur la montagne spirituelle de Sion.

 

Le Seigneur a dit dans Deutéronome 2 :3. « Vous avez assez suivi les contours de cette montagne », Dieu a dit à Israël qu’il a campé aux abords du mont Sinaï pendant trop longtemps et qu’il était temps de s’en aller. Je crois que le Seigneur est entrain de dire de nos jours la même chose à son Église : « Il est temps de s’en aller ! ».

 

Nombre d’églises ont de nos jours campés sur l’expérience de la Pentecôte, se contentent d’y rester et ne progressent plus dans leur périple spirituel. Nous ne devons aucunement pas nous arrêter tout au long de notre périple et camper près d’une bénédiction ou expérience particulière ; nous devons continuer jusqu’à atteindre la plénitude de ce que Dieu nous a réservé.

 

Le désert

 

Après que les enfants d’Israël eurent quitté le mont Sinaï, Ils voyagèrent dans le désert. Nous voyons ce prototype dans la vie de Christ. Après qu’il eut été baptisé d’eau (tout comme les Israélites en fait l’étaient dans la mer Rouge) le Saint-Esprit survint sur Jésus et le conduisit au désert (Marc 1 :12). Le désert symbolise les tentations et les épreuves que Dieu permet afin de nous enseigner l’obéissance. Deutéronome 8 :2 nous dit que le Seigneur a conduit Israël pendant quarante ans dans le désert pour les faire ingurgiter l’humilité, l’obéissance et la pureté.

 

Dans Hébreux 5 :8, nous lisons la même expérience dans la vie de Christ : « …a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. »  Il y a seulement une seule manière par laquelle nous pouvons apprendre l’obéissance et c’est à travers la souffrance et le châtiment.

 

La traversée du Jourdain

 

Après le périple du désert, le Seigneur suscita Josué pour conduire les enfants d’Israël dans la traversée du fleuve du Jourdain et parvenir à la terre promise. Traverser sur le plan spirituel symbolise le fait d’être crucifié avec Christ. Quand les Israélites eurent traversé le Jourdain, ils placèrent douze pierres à l’intérieur du fleuve et douze autres à l’extérieur. Cela nous parle de la mort dans la chair et de la marche dans une nouvelle vie.

 

Quand nous donnons nos cœurs au Seigneur, il pardonne nos péchés et nous rend aussi blancs que la neige. Toutefois, nous avons toujours besoin de mourir dans les désirs de la chair de notre ancienne nature. Ce n’est pas un court processus. Cela implique le reniement de soi et beaucoup de prière.

 

Quand les enfants d’Israël traversaient la mer Rouge, ils étaient hors de l’Égypte, mais l’Égypte n’était pas hors d’eux. Tout au long de leur périple dans le désert, les Israélites voulaient repartir en Égypte. Ainsi, étaient-ils « hors du monde, mais le monde n’était pas hors d’eux ». Toutefois, quand ils traversaient le fleuve du Jourdain, le Seigneur a arraché l’amour qu’ils avaient pour l’Égypte (le monde) de leurs cœurs et après cela, ils ne voulaient plus y retourner.

 

Après qu’ils eurent traversé le fleuve du Jourdain, ils campèrent à Gilgal où ils furent circoncis. Le Seigneur déclara dans Josué 5 :9  « Aujourd’hui, j’ai roulé de dessus vous l’opprobre de l’Égypte. »  Nous devons tous savoir qu’expérimentalement, nous avons été crucifiés avec Christ et que notre vieille nature adamique a été livrée à la mort afin que nous ne soyons plus esclaves du péché mais que nous soyons libérés pour servir le Seigneur dans la droiture et dans la sainteté (Romains 6 :6).

 

La conquête de l’héritage

 

Les Israélites ont commencé à conquérir Canaan et à posséder la terre promise. Ce qui ne fut pas le moindre du monde une tâche facile. Il y avait beaucoup de géants dans le pays dont ils devraient triompher. Pour posséder cette belle terre, il fallait exproprier ses habitants—composés de sept nations qui étaient les plus puissantes par rapport à eux. Dans notre marche spirituelle, nous devons combattre les forces invisibles—les principautés et les pouvoirs dans les lieux célestes—afin d’entrer en possession de notre héritage.

 

Le mont Sion était la forteresse la plus coriace et la dernière d’ailleurs dont les Israélites se sont emparés. C’était le bastion des Jébusiens et ils avaient le contrôle de cette forteresse pendant des siècles et des siècles jusqu’au temps du roi David. Ils se ventaient avec arrogance que le roi David et son armée ne pouvaient pas les conquérir même si les soldats Jébusiens étaient aveugles et paralysés.

 

Néanmoins, David conquit le mont Sion et la cité de Jérusalem après qu’il eut reçu l’onction pour la troisième fois consécutive. Posséder Sion nécessité une nouvelle onction. David a fait de Sion sa capitale et y dressa une tente pour l’arche de l’alliance.

 

Cette petite montagne à Jérusalem est devenue la demeure du Seigneur.  C’est une représentation terrestre du mont Sion céleste (Apocalypse 14 :4). Pendant plusieurs centaines d’années après qu’ils eurent entamé leur périple, David conduisit finalement les enfants d’Israël au mont Sion. Comme nous avons commencé aussi le nôtre, ceci est le but ultime de tout croyant.

 

L’apôtre Paul dit : « Le naturel d’abord et le spirituel ensuite » (paraphrasé, 1 Corinthiens 15 :46). Tout comme nous devons naître sur le plan naturel, il est aussi impératif de naître de nouveau afin d’entrer dans le Royaume des cieux. Dans le même ordre d’idées, pour demeurer sur la Montagne spirituelle de Sion, nous nous devons de faire naître Sion en nous. La vision de Sion doit être de prime à bord née du Seigneur dans nos cœurs.

 

Naître à Sion fut l’objet d’une mention dans le Psaume 87 :4-6 : « Je proclame l’Égypte et Babylone parmi ceux qui me connaissent ; voici, le pays des Philistins, Tyr, avec l’Éthiopie : C’est dans Sion qu’ils sont nés. Et de Sion il est dit : Tous y sont nés, et c’est le Très Haut qui l’affermit. L’Éternel compte en inscrivant les peuples : C’est là qu’ils sont nés. Pause. » Le Seigneur ne fait pas seulement allusion au lieu où nous sommes nés sur le plan naturel mais aussi sur le plan spirituel. La vision spirituelle dans laquelle nous sommes nés est d’une très grande importance.

 

Je crois que Dieu veut faire naître cette vision dans le cœur de chaque croyant. Nous sommes appelés à aller au mont Sion. Paul rendit cela très claire dans Hébreux 12 : 22. Notre but n’est pas le baptême du Saint-Esprit ; notre cible est la Montagne de Sion ! Sion signifie la Sainteté de Dieu, le lieu où Dieu réside : le repos de Dieu ; l’onction de la louange et de l’adoration et beaucoup d’autres vérités merveilleuses.

 

Il faut vous poser la question suivante : « Où suis-je dans mon périple spirituel et quelle est ma vision ? »  Persévérez-vous afin d’atteindre la cible de la vocation céleste en Christ Jésus ? Vous êtes-vous arrêté pendant le parcours ? Êtes-vous satisfait de là où vous êtes ou bien progressez-vous avec Dieu ?

 

Les Ministères Internationaux de Sion et l’Institut Sion de Formation au Ministère se bornent à la poursuite de cette vocation céleste et sainte. Cher lecteur, demandez au Seigneur de vous révéler ce que Dieu a vraiment de meilleur pour votre vie. Peu importe le lieu où vous vous situez dans votre périple chrétien, notre prière est que le Seigneur mette une vision dans votre cœur et partant de cela, vous ferez tout votre parcours avec Jésus. Cher lecteur, si vous nous donnez le privilège de relever votre niveau d’éducation, nous nous évertuerons à transmettre cette vision dans votre vie.

 

Que Dieu vous bénisse !

 

Dr  Brian J. BAILEY 

Le  fondateur